Le nouveau président de l’APS, Stéphane Désautels lançait son tout premier message aux membres en annonçant le règlement de deux litiges qui minaient les relations de travail entre l’employeur et l’APS depuis le tout début de l’entrée en vigueur de la convention collective en novembre 2016 : les primes versées aux employés sur appel et les augmentations de salaire pour les employés atteignant leur huitième année de service.

Pour ces deux litiges, c’est en séance de médiation que les deux parties en sont venues à une entente par suite de griefs déposés par l’APS.

Dans les deux cas, Stéphane était heureux des dénouements en ne manquant pas de souligner que c’était sous la direction de son prédécesseur Mario Poudrier que ces deux épines aux flancs du syndicat avaient fait l’objet de féroces revendications.

« À la veille du temps des Fêtes, il s’agit d’une bonne nouvelle pour une bonne partie de nos membres parce que ces ententes toucheront la totalité des nôtres qui travaillent sur appel alors que l’entente sur le calcul des années de service nécessaires pour atteindre le point milieu des plages salariales sera bénéfique pour une trentaine de membres », a déclaré le nouveau président qui continue les discussions sur les autres points chauds qui séparent encore les parties.

 Rétroactivité pour l’Annexe « G »

Pour l’Annexe « G » qui fixe le calcul du temps nécessaire pour toucher les points milieux des plages salariales cela signifiera des dates plus favorables pour tous ceux et celles qui ont atteint le point milieu depuis l’entrée en vigueur de la présente convention. Ils conserveront la place qu’ils occupent présentement, mais ils recevront des sommes d’argent payées en rétroactivité en réparation du calcul erroné commis à leur endroit. Pour tous les autres qui atteindront le point milieu à l’avenir, la date d’entrée en vigueur des augmentations sera appliquée la journée qui suivra la fin de leur septième année de service soit « au début de la huitième année » comme l’a toujours prétendu l’APS.  Auparavant, on fixait cette date plus tardivement selon l’interprétation patronale.

Les supérieurs immédiats des employés visés par ces ajustements seront en mesure d’en faire l’annonce sous peu à ceux qui ont été reçus trop tardivement ces augmentations de salaire. Nos membres sont donc invités à consulter leurs supérieurs immédiats pour en savoir davantage sur leur situation personnelle. Ces derniers, les supérieurs, pourront coordonner avec les Services partagés pour les informations pertinentes en cas d’incertitudes.

Des primes nouvelles pour les employés sur appel

Les parties ont également réglé le litige qui les opposait sur l’interprétation de la clause 18.2.1 de la convention collective portant sur le travail sur appel. Plus précisément, il s’agissait des sommes en jeu lors d’un deuxième appel en dehors des heures régulières de travail survenant après qu’une première intervention eut été complétée. Ce problème perdurait depuis la signature de la convention collective et de son entrée en vigueur le 21 novembre 2016.

Du côté de l’association, l’interprétation favorisait le paiement d’une prime de trois heures à toutes les fois qu’une deuxième intervention ou une troisième intervention était nécessaire pendant un même quart de travail en dehors des heures normales, le tout à temps simple. Du côté patronal, il y avait refus de considérer des tranches additionnelles de prime une fois la première intervention complétée.

Les deux parties se sont finalement entendues sur une nouvelle formule : le maintien de la première prime à temps simple de trois heures inconsidérément du temps de travail effectué et une nouvelle prime pour les appels subséquents, soit une heure et quart (1,25) à temps et demi (1,5) pour chacun des appels survenant pendant le même quart de travail en dehors du temps normal de travail. De plus, le temps travaillé en surplus du temps accordé pour la prime le sera à temps et demi (1,5) garanti comme pour le temps travaillé au-delà de la prime de trois heures initiale.

Plus précisément, le texte de cette nouvelle prime se lit comme suit : « Si un employé reçoit un second appel ou un appel subséquent (au-delà des trois premières heures) pour du travail à accomplir, la SRC garantira que cet employé recevra un minimum de 1,25 heure de rémunération compensée au taux majoré de 1,5 fois du taux horaire régulier ou un congé compensatoire équivalent. Tout temps de travail requis pour effectuer le travail au-delà de 1,25 heure sera rémunéré à raison de 1,5 fois du taux horaire normal ou un congé compensatoire équivalent. Les appels additionnels reçus à l’intérieur de cette première tranche de 1,25 heure ne déclencheront pas de paiements additionnels. » – *Note 1*

Stéphane profitait aussi de cette première communication pour saluer l’arrivée de nouveaux membres qui composeront dorénavant le Comité mixte national de l’APS soit Isabelle Benoit et Sébastien Fleurant. Ils se joindront aux trois autres membres déjà en place, Claude Beausoleil, le directeur général, Nathan Farr le président du local de Toronto et évidemment Stéphane Désautels. Isabelle accède au groupe en qualité de présidente du Local de Montréal alors que Sébastien s’y joint comme secrétaire général national de l’APS.

Célébrations festives à Montréal et à Toronto

C’est en souhaitant à tous et à toutes un bon congé du temps des Fêtes que Stéphane ait tenu à terminer sa toute première intervention, par voie du site Web de l’APS : « Nous venons de célébrer l’arrivée du temps des Fêtes avec deux grands succès de recrutement de nouveaux membres participants à Montréal et à Toronto à l’occasion des partys de Noël organisés par les officiers des deux centres névralgiques de notre association (plus de trente nouveaux membres participants). En plus de féliciter ces organisateurs sous la direction de Nathan Farr et d’Isabelle Benoit, je souhaite intensifier dans l’année qui viendra un accroissement des membres participants dans la vie syndicale de notre association. Pour y arriver, nous tenterons d’impliquer davantage nos officiers locaux pour l’accueil des nouveaux employés qui entrent au service de la SRC.»

*Note 1* – Cet extrait du protocole d’entente n’a pas été traduit officiellement.