C’est en constatant un nombre anormal d’employés temporaires dans la catégorie d’emploi des réviseurs que le chat sortait du sac pour révéler l’utilisation d’un stratagème inédit dans les annales de l’APS. On recourait à l’utilisation d’employés occasionnels sans statut pour combler des affectations de travail récurrentes. Un cas clair de pratique déloyale à l’endroit d’employés embauchés sans statut, et sans protection aucune pour l’accès aux avantages sociaux ni aux salaires des autres membres du syndicat.

C’est par une entente conclue à la fin mars que le dernier des points litigieux pour empêcher la reconduction de la convention collective se réglait finalement à la satisfaction des deux parties.

La SRC comblera dorénavant ses besoins en travail de remplacement avec deux postes permanents de réviseurs dont le dernier sera créé sur une base de temps partiel à raison de deux jours de garantie par semaine. Ce poste, résultat de l’entente de la fin mars, est assorti d’une priorité de choix pour toutes les ouvertures de remplacement temporaire à l’intérieur du service. Pour compenser les pertes monétaires subies par ces employés, la SRC octroiera un montant correspondant à 12,5 % du salaire payé à 9 employés couvrant une période de deux ans.

Reconnaissant la nature exceptionnelle de cette situation, l’entente prendra fin au même moment que celui de la convention collective en 2022.